Investir dans de la formation coûte relativement cher pour ceux qui croient dans les projets novateurs. C’est sur la base de ce modèle économique que fonctionnent les écoles 42, qui garantissent un concept prometteur, mais représentent pour les collectivités, notamment, un coût non négligeable.
C’est le cas de l’entité perpignanaise, qui certes pourvoira à terme à l’insertion de près de 450 étudiants sur cinq ans, mais a du faire le choix d’investir dans des locaux particulièrement prestigieux, l’ancien magasin des Dames de France.
Au total ce sont en effet pas moins de 800 000 € qui seront injectés, notamment pour aménager les locaux sur une surface totale de 2 000 m² répartis sur deux étages, équipés de matériel informatique.
Leur sécurité sera également une source d’investissement non négligeable, les locaux étant accessibles à toute heure du jour comme de la nuit, ce qui nécessite des moyens supplémentaires.
Investissement et fonctionnement : deux budgets strictement indépendants mais une gestion rationnelle.
Du côté des frais de fonctionnement d’une manière courante, alors qu’un premier montant de 7,3 millions d’euros était avancé il y a quelques mois, celui-ci a été ramené à celui, plus modeste, de 900 000 € par année, issu de fonds publics.
Si la somme peut paraître exorbitante à première vue, il a été rappelé qu’elle devrait en partie être couverte par la taxe d’apprentissage, à laquelle les entreprises contribuent et qui permettra de garantir environ 50% des frais de fonctionnement, comme de fonds issus de Pole Emploi, à hauteur de 15%.