Pour l’heure le Congrès Américain a limité sa participation au retrait de Huawei et ZTE des réseaux télécoms américains à 40% des coûts, soit 1,9 milliards USD, ce qui représente 3 milliards USD de moins que ce qui est évalué.
Comme quoi il n’est pas si simple de mettre à la porte les deux géants asiatiques, y compris en soulevant des problèmes liés à la sécurité du territoire, et surtout cela représente un coût extrêmement important.
Cette somme a été évaluée par le régulateur américain des télécommunications, qui a informé le Congrès de ce montant supplémentaire à exposer, pour atteindre la somme globale de 4,9 milliards USD précise Jessica Rosenworcel, présidente de la Federal Communications Commission (FCC), dans une correspondance adressée à la sénatrice démocrate Maria Cantwell, qui préside la commission du commerce, des sciences et des transports selon Reuters.
En d’autres termes, les opérateurs touchés par cette obligation et le terme de ce partenariat, ne seraient remboursés qu’à 40% de leur investissement pour procéder au remplacement des équipements installés par Huawei et ZTE, en lieu et place des 1,8 milliards USD estimés avant d’être destinataire des près de 180 demandes de prise en charge d’un volume total de 5,6 milliards USD.
Une loi d’éviction qui pèse lourd dans la balance.
Pour rappel, une loi a été adoptée par le Congrès américain, ordonnant à la FFC d’imposer aux opérateurs recevant des subventions fédérales de mettre un terme à leur collaboration avec les deux firmes asiatiques moyennant la prise en charge des coûts de mutation de leurs infrastructures ; sauf que les sociétés visées par le dispositif ne peuvent engager de tels travaux s’ils n’ont pas été destinataires de fonds préalablement, ce qui fait prendre un retard certain.
« En l’absence d’un crédit supplémentaire, la FCC appliquera le schéma de priorisation spécifié par le Congrès », a indiqué Jessica Rosenworcel dans sa lettre, précisant que la FCC procèderait aux remboursements au fur et « à mesure que les allocations seront émises « soit dans les jours qui arrivent.
3 milliards de dollars feront toujours cependant cruellement défaut pour régler en intégralité la facture des opérateurs.