Xavier Niel, actionnaire majoritaire d’Iliad, est également connu pour ses investissements multiples dans de petites start-up du net. Agir de la sorte n’est que rarement rentable, mais cependant « beaucoup plus excitant » que de gagner de l’argent en bourse, selon le trublion…
Bien avant la création de la Freebox, en fait, depuis 1991 (et son arrivée chez Fermic Multimedia, rebaptisée Iliad), Xavier Niel investit largement dans des start-up du net. « Depuis un an, son portefeuille devient petit à petit trop important pour qu’il ait le temps de s’occuper de toutes les sociétés dans lesquelles il a investi », confessait même Jérémie Berrebi il y a quelques mois, lors de l’annnonce de la création d’un fonds d’investissement commun, Kima Ventures.
Depuis, cela n’arrête plus ; à la tête de 10 millions d’euros, le fonds investit de petites sommes (entre 5000 et 150 000 euros) dans des jeunes pousses du net, à un rythme effréné. Leetchi, Tokup, iAdvize, Plyce… la liste est déjà longue et hétéroclite. Dans le but de gagner de l’argent ? Pas vraiment. « On fait dix trucs bancals et on est content à la fin, quand il y en a un qui marche », confie Xavier Niel à Libération. Tout en reconnaissant quelques exceptions à la règle, par exemple Deezer, dont il avait apporté près de 20% du capital de départ et qui, aujourd’hui, propose un retour sur investissement multiplié « par 40 ou 50 ».
Source : Libération