Suite à la publication d’un reportage sur Rani Assaf, le n°2 d’Iliad, dans le Vanity Fair du mois de novembre, Xavier Niel ne décolère pas contre le titre de presse.
Dans ce long portrait baptisé « Rani Assaf, l’associé fantôme de Xavier Niel », le journaliste dressait le profil du directeur technique du groupe Iliad. Très secret, Rani Assaf n’accorde jamais d’entretien aux médias et très peu de photos de lui ont été publiées jusqu’à présent.
Mais, à force de persévérance, le journaliste était parvenu à retrouver sa trace et à le rencontrer brièvement, photographie à l’appui, au stade des Costières, à Nîmes — où Assaf exerce des responsabilités de premier choix puisqu’il est, depuis peu, premier actionnaire de l’équipe locale de football de L2, le Nîmes Olympique.
On apprend aujourd’hui que la publication de cette enquête a déclenché la colère de Xavier Niel. Selon le journaliste Renaud Revel de l’Express, celui-ci a cherché à « punir » les auteurs de l’article. Ainsi, Vanity Fair et l’ensemble des titres du groupe de presse américain associé (Condé Nast) « se sont vus résilier du jour au lendemain les collaborations et accords qui les liaient à l’opérateur Free ». Une attitude que le journaliste qualifie de « curieuse conception de la liberté de la presse » et de « mesure de rétorsion »…
Source : blog Immédias