Le syndicat Sud accuse le groupe Iliad, maison-mère de Free, d’avoir procédé à quatre licenciements abusifs au Free Center de Paris, situé dans le 8ème arrondissement.
Selon un article publié ce jour par La Tribune, l’ambiance n’est pas au mieux dans le plus grand Free Center de France.
Quatre salariés auraient été licenciés abusivement, selon le syndicat, après avoir écrit deux lettres de revendications à Cyril Poidatz, président et administrateur du groupe Iliad, en février et mars 2013, dans laquelle ils demandaient une amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu’une hausse de salaire. Ils y dénonçaient alors des « incohérences au niveau des procédures informatiques internes » ainsi qu’un manque de sécurité dans la boutique face à des abonnés parfois en colère. Enfin, les salaires, s’élevant à 1350 € net dans les meilleurs des cas, restent loin de la promesse du groupe, « entre 1.700 et 2.000 euros nets » à l’embauche (base fixe + primes).
« Les responsables de la boutique ont alors organisé une véritable « chasse aux sorcières » pour trouver les personnes à l’origine de la mobilisation. Ils en ont désigné quatre et les ont ensuite licenciées pour faute grave sous de faux prétextes », affirme Patrick Ackermann, délégué Sud. « Ils ont été accusés d’avoir truqué les tickets clients et ils ont été remerciés », ajoute de son côté Fabien Clairet, représentant Sud du Free Center.
Les salariés concernés, ainsi que le syndicat, ont décidé de poursuivre le groupe Iliad devant les prud’hommes. De son côté, le groupe Iliad n’a pas souhaité réagir et a simplement confirmé à La Tribune qu’il y avait bien eu des licenciements pour faute grave.
Source : La Tribune