L’UFC-Que Choisir a apporté plus de précisions et de détails sur les motivations l’ayant poussé à attaquer Free pour « préjudice collectif », ainsi que nous vous en avions déjà parlé, dans un communiqué intitulé Free n’a pas compris…
Il est donc bien reproché à Free de laisser l’option Services Plus à 9,99 euros par mois cochée par défaut lors de l’inscription (ce qui, rappelle UFC, engage le client pour 12 mois avec reconduction tacite), tout en affichant par la suite que le montant des mensualités est toujours de 29,99 euros par mois. On retrouve les autres grifs que nous avions déjà cités : la surtaxe de 4 euros par mois (avec dépôt de garantie de 400 euros) lorsque l’abonné utilise un autre moyen de paiement que le prélèvement automatique, ou encore, les modalités de résiliation (tant en ce qui concerne le délai d’un mois, alors qu’il devrait être de 10 jours, que le prix, atteignant parfois jusqu’à 96 euros).
Mais surtout, l’association semble vouloir se défendre des rumeurs l’accusant d’être un peu trop anti-Free dans cette affaire, alors même que certains de ses reproches seraient également imputables aux autres fournisseurs. C’est ainsi qu’elle précise : « Lorsque ses initiatives allaient dans le sens du consommateur, l’UFC-Que Choisir n’a pas hésité à soutenir Free, notamment dans ses combats pour obtenir la quatrième licence de téléphonie mobile et pour déployer la fibre optique. Mais en ce qui concerne les pratiques commerciales du FAI, il est clair que Free doit revoir sa copie ». Ce en quoi, elle illustre finalement assez bien le plus gros paradoxe de notre fournisseur…
Source : Que Choisir