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Synthèse du chat des Echos avec Olivier Rosenfeld

 

Le chat avec Olivier Rosenfeld organisé par Les Echos vient de se terminer.

Retrouvez ci-dessous une synthèse des sujets abordés au cours de ce chat.

Contrairement aux câblo-opérateurs non-rentables, Iliad s’engage dans le FTTH en s’appuyant sur la notoriété de la marque Free, et sa base d’abonnés conséquente. Le milliard d’investissement sert à fibrer environ 700.000 abonnés existants, soit 15% des 4 millions de foyers présents dans les zones sélectionnées. Cela représente 1500 euros par abonné. Un abonné supplémentaire ’coûtera’ ensuite 350 euros, Freebox incluse (contre 220 euros actuellement dans le cadre du dégroupage ADSL2+, NDLR).

Le Wimax n’est techniquement ’pas prêt’. Free a choisi d’avancer sur un projet concret et exécutable dès aujourd’hui : le FTTH. Olivier Rosenfeld propose d’ailleurs aux intéressés de consulter ce qu’il se passe outre-atlantique entre Intel, Clearwire et Motorola…

Iliad développe son propre réseau FTTH en point-à-point, pour être propriétaire de ses lignes et ouvrir facilement son réseau à la concurrence. Cela leur permet d’avoir une marge de manoeuvre illimitée sur les débits et les usages, contrairement à ce qui pourrait être effectué en louant de la bande passante sur les fibres de France Telecom qui sont architecturées en PON. (Le modèle utilisé en passant par France Telecom serait alors similaire à l’IPADSL que l’on connait, NDLR).

L’introduction en bourse de Neuf Cegetel (qui vient de racheter les activités d’AOL France, NDLR) devrait apporter plus de transparence financière sur le secteur des télécoms. Iliad était jusqu’ici le seul opérateur alternatif grand public côté en bourse. En rachetant AOL France pour 288 Millions d’€uros, N9uf a étendu sa base d’abonnés de seulement 500.000 clients ; soit 575 euros investis par abonné acquis. Free se tient à sa volonté de ne pas dépasser 50€ de coûts marketing par abonné (10 fois moins).

Iliad n’est pas à vendre, et les investissements qui vont être accordés aux projets liés au FTTH (et prochainement, au Wimax) devraient être autofinancés comme d’habitude. L’indépendance du groupe et sa capacité à dégager d’importantes marges a toujours permis à Iliad de se développer de façon autonome… Par ailleurs, le groupe tient à rester concentré sur le marché Français, et ne compte pas étendre son offre à l’étranger.

En ce qui concerne la fracture numérique, les questions sur la ’france à deux vitesses’ redoutée par certains non-dégroupés 😉 ont retrouvé la réponse habituelle, déjà communiquée depuis lundi 11 septembre 2006 : Free envisage le déploiement du FTTH à partir du moment où ils ont 15% de part de marché sur les lignes fixes. Par ailleurs, Free se bat actuellement pour obtenir accès au réseau de fibres noires de France Telecom afin de déployer le dégroupage ADSL dans de nombreuses nouvelles zones, ce qui permettra de réduire cette fracture numérique.

Un des objectifs du FTTH est de renforcer la qualité de prestation technique, et d’éviter des litiges liés au fonctionnement instable des connexions ADSL, ou des erreurs de câblage dans les centraux…

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