Depuis hier, les suppositions vont bon train avec le lancement d’un recrutement pour trois postes au sein de l’une des filiales d’Iliad dénommée Stancer.
Plusieurs indices pourraient effectivement nous engager sur la voie de cette supposition, alors que d’un autre côté, tout plaiderait en faveur … d’autre chose. Mais quoi … ?
En effet, au mois d’octobre 2019, nous envisagions nous aussi, la création d’un service bancaire en droite ligne concurrentielle avec celui créé précédemment par Orange et pas avec un gros succès.
L’émission d’un code BIC, un dépôt de marque auprès de l’INPI, un investissement d’Iliad dans Libra depuis lors Diem, la cryptomonnaie de Facebook, la mise en place d’un service de transfert de monnaie dans le cadre de la création de Free Sénégal … autant d’indices qui démontraient l’intérêt particulièrement prononcé de Free dans l’idée de révolutionner à son tour les services bancaires tout du moins les usages du genre.
Sauf que le code BIC n’était pas (et ne l’est toujours pas d’ailleurs), aux yeux des spécialistes de la finance, un indice suffisamment probant, chaque établissement ayant vocation à être, à l’origine de son propre code.
De même, la simple identification auprès d’organismes de régulation bancaire ou des chambres d’enregistrement, n’est pas satisfactoire, une analyse partagée par le site manéobanque spécialisé dans la vulgarisation des procédures bancaires.
En d’autres termes et pour faire simple, ce n’est pas parce qu’il n’est pas dans l’habitude de Free d’inter dépendre et c’est le cas ici, d’un organisme, quelque qu’il soit, que l’opérateur entend s’émanciper du système, bien au contraire ou lancer un service bancaire.
Alors cherchons du côté de Stancer, qui est l’établissement siège de la SAS ILIAD 78, immatriculée comme tel au RCS de Paris.
Cette société, créée en décembre 2017, dont les rennes ont été confiés à Aurélien Beaujean ne connaît pas de véritables mouvements depuis lors et a d’ores et déjà, l’an passé, procédé à d’autres recrutements sans que cela n’émeuve personne.
Par ailleurs, la campagne de recrutement dont il est question est un copier-coller de la campagne lancée l’an dernier au mois d’avril, ce qui laisse supposer que le poste est simplement en cours de renouvellement ou que son ancien occupant n’a pas été reconduit dans ses fonctions … ou encore d’autres hypothèses.
Alors, certes il y a cette fusée qui peut interpeler, avec un message sibyllin sur une potentielle restitution d’argent …
Mais justement, rendre de l’argent ou du moins restituer du pouvoir d’achat à ses abonnés, c’est le credo de Free depuis de nombreuses années. Et toutes les fantaisies restent autorisées si l’on part de ce principe, donc pourquoi pas une incursion dans le service bancaire mais il apparaît risqué de l’affirmer sans la moindre prudence.
Pour résumer, wait and see … l’avenir nous dira véritablement ce qu’il en est.