Un billet publié ce jour par Rue89 Strasbourg, intitulé non sans provocation “Free Center, la boutique qui ne sert à rien”, (re)lance la polémique autour de l’utilité réelle des boutiques de Free.
En cause : le mode de fonctionnement de ces magasins. Les Free Centers (à l’exception du grand “flagship” de Paris) ne disposent d’aucun stock de téléphones à vendre, de cartes SIM ou de Freebox à distribuer ou échanger immédiatement auprès des abonnés…
Pour la plupart des demandes, que ce soit une inscription, une demande de dépannage, etc. les employés des Free Centers passent par le site de Free, tout comme le client pourrait le faire depuis chez lui. Celui-ci sera, en revanche, accompagné dans sa démarche ; ainsi, les utilisateurs craignant l’achat en ligne, ou n’ayant tout simplement pas accès à Internet chez eux, peuvent venir souscrire dans les Free Centers en toute quiétude. Une fois l’inscription réalisée, l’abonné n’a plus qu’à rentrer chez lui et attendre l’envoi de son matériel par voie postale.
Les journalistes de Rue89 considèrent ainsi que le concept des Free Centers se situe « entre la publicité permanente et le stand de démonstration », servant « surtout à redorer l’image de Free ».
Si l’on peut rester perplexe devant certaines critiques, d’autres points abordés par l’article méritent effectivement d’être soulevés. Ainsi, un Freenaute se retrouvant dans l’impossibilité de s’inscrire avec sa carte bancaire sur le net n’a pas pu résoudre son problème en boutique, le processus d’inscription étant exactement le même. De même, lors d’un problème plus complexe (comme un souci de facturation), les équipes des Free Centers ne peuvent plus assurer le support et renvoient alors vers l’assistance officielle au 32 44.
Et vous, avez-vous déjà visité un Free Center ? En tirez-vous un bilan plutôt positif ou négatif ?