Des salariés du groupe Iliad (Free) ont observé mardi et mercredi un mouvement social, touchant les sites de Marseille et de Bordeaux. À l’initiative des syndicats SUD, FO et CGT, la grève dénonce les conditions liées au temps de travail au sein d’Iliad.
Le mouvement a été amorcé mardi à 15 heures à Marseille. Les salariés du centre d’appels phocéen ont été rejoints dans leur initiative par leurs collègues de Bordeaux mercredi, où un débrayage a été organisé à partir de 13h00.
Mercredi, le nombre de grévistes était estimé par des sources syndicales à « un peu plus d’une moitié » sur le site marseillais de Certicall, qui compte au total entre 200 et 250 salariés. Côté Equaline (centre de Bordeaux), ce nombre était estimé à une centaine, sur 500 employés environ.
Dans ces deux sites, hérités de l’opérateur Alice lors de son rachat par Iliad en 2008, l’actuel accord sur le temps de travail expire fin mars. Mais les négociations autour du nouveau contrat ne parviennent pas à satisfaire l’intégralité des représentants du personnel. « Nous ne sommes pas contre l’annualisation, mais elle demande des sacrifices aux salariés qui sont prêts à faire des efforts », explique notamment David Mégard, représentant FO à Bordeaux.
Les propositions de la direction incluent « l’introduction du samedi parmi les jours travaillés, ainsi que de plus grandes amplitudes horaires et l’adaptation des emplois du temps à la saisonnalité des appels clients », énumère l’AFP. Deux syndicats (dont l’UNSA, majoritaire, et la CFDT) ont déjà signé les négociations avec la direction à Bordeaux, contrairement à FO et à la CGT.
Un nouveau débrayage est prévu ce jeudi à 12h00 à Bordeaux.
Iliad n’a pas réagi à l’information publiée par l’AFP.