Le magazine Capital a réalisé une étude sur le salaire des grands dirigeants d’entreprise français. Leur salaire réel est confronté à une série de critères (bénéfice par action, cours de bourse, rentabilité…) pour établir une liste des patrons trop, ou trop peu, payés.
Maxime Lombardini, DG du groupe Iliad (maison-mère de Free) figure parmi les patrons dont la rémunération est la moins élevée au regard des performances de l’entreprise : avec un salaire fixe de 400 000 € par an, exceptionnellement compensé par 4,4 millions d’euros de plus-value sur stock options, Capital le considère comme « pas assez payé de 29% » selon sa méthodologie.
Xavier Niel fait l’objet d’un classement similaire, cette fois-ci consacré aux dividendes des plus gros actionnaires français. Là encore, avec 12,5 millions d’euros de dividende touchés par an, le fondateur de Free figure parmi les plus modestes du classement. Les dividendes du groupe « ont progressé neuf fois moins vite que les profis de l’opérateur » en cinq ans, souligne Capital.
À l’opposé, parmi les dirigeants les plus gourmands au regard de leurs performances, on soulignera la présence de Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), « trop payé » de 37% selon le magazine, mais également Jean-Bernard Lévy (Vivendi), Arnaud Lagardère (Lagardère), ou encore Martin et Olivier Bouygues (Bouygues). Stéphane Richard, PDG d’Orange, est pour sa part « payé juste ce qu’il faut » selon l’enquête, avec un salaire (fixe et variable) de 1,5 million d’euros par an.
Source : Capital