Souvenez-vous… Free a attaqué en diffamation l'association de consommateurs UFC-Que-Choisir pour avoir qualifié d' »autiste » le Fournisseur d'Accès à Internet.
Le tribunal correctionnel de Paris vient de relaxer, « au bénéfice de la bonne foi », le président de l'UFC-Que-Choisir Alain Bazot, ainsi que le rédacteur Jean-Paul Geai…
Lors de l'audience, le 2 novembre, l'avocate de Free, Me Orly Rezlan, avait dénoncé « l'opération coup de poing » lancée par UFC : « ce communiqué du 15 mai était d'une brutalité inouïe. Il a claqué dans l'air sans aucun préalable », entraînant « la chute du cours de bourse de Free de près de 12% dans les jours qui ont suivi ».
L'UFC de son côté avait réaffirmé « le manque total de communication » d'un opérateur « autiste » qui ne répondait pas aux lettres recommandées de certains de ses clients en difficulté. « Free c'est techniquement bien, mais commercialement, c'est nul. Et ce constat, ce n'est pas seulement celui de l'UFC », avait plaidé Me Franck, estimant que les propos incriminés « n'excédaient pas le droit de libre critique ». (Source : AFP)