La Fondation Free poursuit depuis quelques années, son objectif de rendre le numérique accessible pour tous. Une mission matérialisée par le lancement le 7 décembre dernier, d’un appel à projets avec pour thématique la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques liés aux télécommunications.
Free a récompensés 8 lauréats au terme de cette procédure d’appel à projets et retenu les candidats les plus proches de sa vision du sujet dont quatre présentés aujourd’hui :
1. Point de M.I.R, Maison de l’informatique (plus) responsable
Cette association a pour objet de sensibiliser le public aux impacts environnementaux. Elle met ainsi l’accent sur l’allongement de la durée de vie du matériel pour retarder le plus possible l’échéance fatale : le déchet électronique.
« Comprendre le cycle de vie complet d’un téléphone portable », association point de M.I.R.
Le projet soutenu par la Fondation Free « Voyage au cœur de nos smartphones » porte sur la conception et l’animation d’ateliers de sensibilisation aux impacts environnementaux du numérique, et plus spécifiquement à la fin de vie des appareils électroniques, à destination d’élèves de CM1/CM2 et autres classes de primaire.
L’association précise en effet qu’il s’agit « de comprendre le cycle de vie complet d’un téléphone portable, de donner des clés de compréhension relatifs aux enjeux environnementaux, des bonnes pratiques quant à son usage et de délivrer toutes les informations pratiques concernant les modes de collecte en fin de vie ».
2. Electrocycle, l’asso D3E – Paris.
Electrocycle est un laboratoire citoyen de recherche de solutions en vue de développer le réemploi des équipements électriques et électroniques en fin de vie.
Ainsi, le laboratoire œuvre « pour un numérique plus responsable ». « A travers une démarche basée sur la « sensib’action » et le « design libre », nous œuvrons pour un numérique que nous souhaiterions plus responsable et vertueux », explique l’association.
En quoi consiste le projet « DiagColog », soutenu par la Fondation Free ?
DiagColog est la création d’un service de diagnostic, collecte et logistique. Ce projet comprend deux parties. Une station de diagnostic de batteries, intégrée à un module de collecte de petits équipements électroniques ainsi qu’un système d’information et d’inventaire. L’association précise par ailleurs que ce projet pourrait « entrer en synergie » avec le projet pédagogique universitaire « Service de location de smartphones et de médiation socio-éducative » réalisé avec les étudiants du Master 2 Intervention et insertion sociale sur le Territoire de Sorbonne Paris Nord.
3. APTIMA – Mantes-la-Jolie (Ile-De-France)
L’association APTIMA accompagne la transformation progressive de l’Economie et de la Société, en répondant à 3 enjeux du développement durable : environnemental, social et économique. La structure de l’association permet également aux salarié.e.s d’évoluer sur un parcours d’insertion avec deux dispositifs, une EI (Entreprise d’Insertion) et 3 ACI (Atelier et Chantier d’Insertion).
En quoi consiste le projet financé par la Fondation Free d’APTIMA ?
Celui-ci propose de mettre en place des containers dédiés à la collecte de téléphones mobiles usagés sur les sites exploités par l’association APTIMA. Cela représente ainsi 8 déchèteries réparties sur le territoire de la CU GPSEO, la ressourcerie APTIRIX et la librairie APTIMOTS. Une fois les terminaux mobiles collectés, les équipes d’APTIMA effectueront un tri pour évaluer les terminaux qui peuvent ou non être réemployés. Selon l’association, ce dispositif permettra « non seulement de préserver des ressources, mais également d’offrir des équipements à très bas coût pour des personnes qui ne sont pas en mesure de consacrer une part importante de leurs ressources à l’achat de terminaux mobiles ».
4. ASOFT – Nyons (Auvergne-Rhône-Alpes)
L’association ASOFT est un Espace Public Numérique (EPN) labellisé par le Département de la Drôme depuis 2008. Elle a pour vocation de permettre à tous les publics d’avoir accès aux nouvelles technologies. L’association est non seulement un centre de conseils et de formations, mais aussi un lieu de rencontres et d’échanges.
En quoi consiste le projet « Un téléphone recyclé, un téléphone redistribué » soutenu par la Fondation Free ?
A travers le projet « Un téléphone recyclé, un téléphone redistribué », l’association a la volonté de mettre en place un écosystème de recyclage et de reconditionnement des téléphones dans la Drôme Provençale. Les téléphones seront récupérés, reconditionnés, et distribués gratuitement à des personnes qui n’ont pas les moyens de s’en procurer. En amont, l’association précise qu’avec le soutien des collectivités locales, « une sensibilisation sera faite à la population, concernant l’importance du recyclage des téléphones portables afin d’inciter le dépôt dans les endroits dédiés ».