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Iliad : VBF ou le nouveau programme de reconditionnement des antennes mis en place par le Groupe

Iliad group CFO Thomas Reynaud poses after the presentation of the group's 2017 results on March 13, 2018 at the group's headquarters in Paris. (Photo by ERIC PIERMONT / AFP)

Iliad s’est lancé il y a maintenant plusieurs années, dans la mise en place d’une stratégie de gestion équitable de l’ensemble des ressources afin de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement.

Dans cette perspective et afin d’être cohérent, Iliad a conçu un nouveau programme dans le cadre duquel l’opérateur s’engage à reconditionner les antennes mobiles.

Source iliad

Ce programme, présenté hier et intitulé Vérification Bon Fonctionnement (VBF) est conçu en partenariat avec Amphenol Antenna Solutions, l’un de ses plus anciens fournisseurs, et reconditionne les antennes qui tombent en désuétude ou montrent des défaillances techniques, à l’instar de ses programmes conçus pour les terminaux ou bien encore les box systématiquement remises à niveau avant de réintégrer un circuit commercial.

Amphenol Antenna Solutions, de son côté, a développé un concept innovant d’antenne, Integra, qui s’inscrit dans le cadre de cette stratégie grâce à des infrastructures désormais modulables, démontables et qui peuvent être destinées à plusieurs usages successifs et non plus un usage unique, ce qui a plus d’un avantage, la durée de vie des infrastructures étant multipliée par 3.

Et forcément, l’idée a rencontrée l’aval du Groupe iliad qui a introduit le concept dans ses antennes mobiles, dans le cadre du programme VBF, ce qui lui permet de démonter ses antennes avant de procéder à un retour à l’usine d’origine pour être remises sur pied puis réinstallées ou bien recyclées afin de correspondre à l’objectif éco-responsable que s’est fixé l’opérateur.

Cette démarche est une première dans le genre en Europe puisque :

Dès à présent, 1/3 des nouveau sites installés par Free Mobile doit bénéficier de ce dispositif qui vise à réduire l’obsolescence d’usage d’ici 2 ans, ce qui représente 600 tonnes de CO2 évité.

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