On le sait depuis le début de l’année, le groupe Iliad (maison-mère de Free) s’intéresse de près au marché britannique. Et pour y pénétrer, il pourrait tenter de racheter l’opérateur local O2…
Après avoir tenté, sans succès, de racheter T-Mobile aux États-Unis, Iliad poursuit ses rêves d’international en envisageant une entrée au Royaume-Uni. Dès le début de l’année, il a approché l’Ofcom, le régulateur local (équivalent de notre ARCEP) afin d’évaluer ses possibilités d’arriver sur le marché.
Parmi les divers scénarios esquissés à l’époque, était évoquée la possibilité de rachat de tout ou partie d’un réseau mobile sur place. Une opération de fusion entre les deux opérateurs britanniques, Three et O2, pourrait en effet s’assortir d’obligations concurrentielles obligeant le nouvel ensemble à céder une partie de ses actifs. Une situation dont Free pourrait bien profiter pour récupérer des antennes et infrastructures.
Mais, plus récemment, une nouvelle perspective s’est dessinée. La Commission européenne pourrait s’opposer au rapprochement entre Three et O2, pour des raisons concurrentielles. Selon le Sunday Times, Free envisagerait, dans un tel scénario, de soumettre une proposition de rachat d’O2 à sa maison-mère, l’opérateur historique espagnol Telefónica.
Alors qu’en France, le marché semble devoir rester à quatre opérateurs pour l’avenir immédiat, Iliad voit désormais ses perspectives d’évolution de l’autre côté de la Manche. Reste donc à savoir sous quelle forme.