Free vient de publier un communiqué de presse pour dénoncer la recrudescence des cas de slamming… Au moins 517 Freenautes ont initié des procédures judiciaires au cours des 3 derniers mois suite à ce type de pratique…
Free a mis en place un numéro vert pour accueillir ses abonnés victimes d’abonnement forcé de la part d’un opérateur malintentionné…
Petit rappel : le slamming consiste à déconnecter un abonné des équipements de son opérateur, pour se l’approprier. Certains opérateurs utilisent encore cette pratique illicite de nos jours, pour s’octroyer de nouveaux abonnés, parfois fragiles ou mal informés (personnes âgées, mineurs…etc), en les faisant signer un semblant de contrat à l’occasion d’une foire-expo, d’un démarchage à domicile, voire parfois au hasard dans l’annuaire, sans les avoir rencontré une seule fois (Comme Alice dans l’est Lyonnais en 2004)…
Free a toujours lutté contre le slamming, d’abord en n’en pratiquant pas eux-même, étant donné que les abonnements se font exclusivement sur Internet à la demande de l’abonné, et non par d’autres moyens (coupons de pub, démarchage à domicile, prestataires sous-traitants etc…), mais aussi en ayant mis à disposition des abonnés, il y a déjà longtemps, un formulaire de secours en cas d’écrasement de ligne (slamming).
Lorsque l’on est slammé, on perd évidemment sa connexion ADSL et tous les services qui vont avec, puisque l’on est matériellement déconnecté de son opérateur ou Fournisseur d’Accès. Il faut alors se lancer dans un engrenage de procédures interminables pour retrouver son accès et se faire entendre par les différents acteurs concernés (Entre France Telecom, l’opérateur slammeur et l’opérateur slammé…). Aujourd’hui, et suite notamment aux récents slammings en masse de N9uf Telecom, Free consolide sa position sur le sujet en mettant le numéro vert 0805 92 55 55 à disposition des freenautes victimes de slamming.
La conclusion du communiqué de presse parle d’elle-même :
« Free estime qu’il y aura environ 500.000 cas de ventes forcées en France cette année. Devant l’ampleur du phénomène, Free invite les pouvoirs publics à interdire toute forme de démarchage actif pour les services de télécommunications.«