A son tour, le Japon reste sceptique sur la cryptomonnaie lancée par Facebook, dont le groupe Iliad fait partie. Une enquête destinée à connaître les risques de la monnaie sur leur système économique est donc en cours.
Le Japon n’est pas le premier pays / continent à se poser des questions au sujet de Libra. Auparavant, les Etats-Unis, la Chine et l’Europe ont d’ores et déjà étudié la situation.
S’inquiétant des répercussions financières et sur la politique numérique de leur pays, les japonais passent à l’action. Ils ont constitué un groupe de travail dont la mission est de répertorier les effets de la cryptomonnaie Libra. Ce groupe comprend des représentants du ministère des Finances, de la banque centrale du Japon ainsi que la Financial Services Agency.
Les résultats seront évoqués lors du prochain sommet du G7 qui va réunir les ministres des finances mercredi 17 juillet 2019 à Biarritz.
Vers une cryptomonnaie réglementée ?
Prévue au 1er semestre de 2020, les institutions japonaise souhaitent réglementer la cryptomonnaie Libra. Les autorités japonaise craignent en effet des répercussions négatives sur leur monnaie, les impôts ou encore les paiements.
Le groupe de travail veut donc s’entretenir avec les autres ministres des finances pour décider d’une réglementation sur le Libra.
Le Libra, une cryptomonnaie qui veut tout changer ?
Ce qui inquiète le plus les gouvernements, ce sont les immenses moyens dont dispose Facebook pour que ses utilisateurs puissent effectuer des paiements facilement. Via Messenger, Whatsapp et Instagram, les 3 grandes applications du groupe de Marck Zuckerberg, il sera possible de s’envoyer de l’argent ou passer commande sur des sites e-commerce partenaires.
Exit les banques traditionnelles, ce qui ne va pas pour plaire aux dirigeants de nombreux pays.