Deux candidats se bousculeraient au portillon de la filiale portugaise du Groupe Altice intégrant l’opérateur MEO mais également un réseau fibre optique : Saudi Telecom mais également le Groupe iliad qui était déjà pressenti à la fin de l’été quand les premières difficultés, judiciaires comme financières se sont fait jour.
La solution pour sortir de l’ornière : liquider quelques actifs pour se refaire une santé du côté du taux d’endettement et une virginité du côté de l’équipe dirigeante, très lourdement impactée par des soupçons de corruption.
Si les offres qui sont faites auprès de la maison-mère sont suffisantes, le montant qui en serait tiré devrait couvrir une partie des dettes générées par Altice International à hauteur de 8 à 10 millions d’euros.
Pour le moment, on serait loin du montant attendu ou tout du moins, l’estimation, qui a été fixée pour couvrir en grande partie l’endettement du Groupe, serait plus élevée que la valeur réelle de la filiale.
Ce qui est un très mauvais calcul puisque les éventuels repreneurs en ont bien conscience.
Un deuxième tour de manège devrait avoir lieu, au cours duquel les éventuels repreneurs devraient reformuler leurs offres .. avec l’arrivée au milieu du jeu, d’un troisième protagoniste : Warburg Pincus, une fonds d’investissement américain d’ores et déjà partie prenante de Zeno Partners et du Crédit Suisse Group enfin plus particulièrement de son ancien dirigeant Antonio Horta-Osorio.
Pour le moment, les discussions sont encore en cours et rien n’est défini précisément.
Autant la mise sur le marché de l’offre pourrait faire l’objet d’une annulation si les montants proposés sont insuffisants.