Le Groupe Altice rencontre quelques difficultés non négligeables depuis le début de l’été, entre surendettement, perte de vitesse, mais surtout la mise en examen de l’éminence grise d’origine portugaise de Patrick Drahi, Armando Pereira.
Pour se sortir d’une partie de cette situation délicate, le Groupe a remis sur le marché, pour la deuxième fois en deux ans, une partie de ses actifs, dont Meo, le premier opérateur portugais et il se pourrait que, pied de nez, Iliad s’en porte acquéreur pour éponger les 60 milliards d’€ de dettes qui pèsent sur ses épaules.
L’annonce a été faite par Patrick Drahi lui-même, qui décidément n’hésite pas à monter au créneau notamment avec la présentation le mois dernier, de résultats semestriels en demi-teinte et qui, dans le même temps, a annoncé la cession d’autres actifs tels que ses data centers et éventuellement … SFR.
Free acquéreur potentiel mais cela reste une simple hypothèse.
L’information est pour le moment de pure prospective, le Groupe Iliad n’ayant pas confirmé se porter acquéreur de Meo, mais l’idée serait séduisante et permettrait de confirmer sa stratégie d’expansion en Europe après son succès en Italie comme en Pologne.
Dès lors, la filiale portugaise de son concurrent le plus direct, pourrait faire être intéressante financièrement avec 10 milliards d’€ à la clé grâce à sa dévaluation depuis son acquisition par Drahi en 2014 malgré la puissance commerciale de Meo sur le mobile ou bien de FastFiber sur la Fibre.
D’après le magazine économique Les Échos, la banque Lazard aurait reçu mandat pour procéder.à l’évaluation des actifs mais surtout des options dont dispose la filiale portugaise d’Alice pour être valorisée à son plus juste niveau.
Le nettoyage chez Altice s’effectue donc à tous les niveaux, simultanément, tant au niveau de ses actifs, que de son équipe dirigeante, qui fait l’objet depuis le début de l’été et la révélation de l’affaire de corruption dans laquelle le Groupe est enlisé, d’un coup de projecteur dont il se serait bien passé, le contraignant à accélérer le mouvement.
Source Les Échos