Pour ce dernier, en effet, l’opérateur historique est allé bien trop loin par la voix de Jean-François Fallacher, la semaine passée, au sujet du 100% Fibre fixé pour 2025 et l’Exécutif a indiqué qu’il n’aurait désormais « aucun scrupule à soutenir l’Arcep dans ses démarches de mises en demeure ».
Ce qui a agacé dans le même temps l’ensemble des acteurs du marché, qui fournissent des efforts sans commune mesure pour y parvenir.
Pour rappel, Jean-François Fallacher avait indiqué que cette échéance était un « rêve », s’attirant les foudres du ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot, dont le cabinet ne manquait pas de réagir pour « calmer l’opérateur », précisant que si » la généralisation de la fibre est une promesse présidentielle, ce n’est pas à Orange de décider si elle est réaliste ou pas ».
Du côté de l’ARCEP justement, le régulateur n’avait pas manqué de mettre l’opérateur en demeure notamment au sujet du respect de ses obligations dans le cadre du déploiement en zone AMII, ce qui là également n’a pas manqué d’agacer, incitant le gendarme des télécoms à entrer en voie de sanction si des situations de blocage étaient encore manifestes, entretenant un contexte conflictuel, alors que le raccordement de 86% de la population à la Fibre doit être effectif d’ici 2030.
La bascule progressive depuis le cuivre devrait entraîner une augmentation du rythme du déploiement mais la hausse des tarifs appliqués à la Fibre étant en constante augmentation n’incite pas forcément les consommateurs à opter pour cette technologie nécessaire pour maintenir la compétitivité.
Solution alternative : le choix d’une technologie puissant sa source dans une connexion via le satellite … qu’Orange entend développer notamment avec le lancement de Nordet dès le mois de novembre 2023.
A chaque problème sa solution .. surtout pour l’opérateur historique qui a toujours une carte à jouer.