L’opérateur russe Yota, disposant d’un des réseaux Wimax les plus importants du monde, a décidé d’abandonner cette technologie au profit du LTE (fréquemment désigné comme étant la 4G).
Nouveau coup dur pour le standard Wimax, qui semble officiellement en voie d’extinction. Cette désaffection du marché n’est certes pas nouvelle, mais avec ce revirement de la part de Yota, c’est un des plus gros soutiens du Wimax qui s’envole.
L’opérateur, qui compte près d’un demi million d’abonnés Wimax localisés dans les grandes villes de Russie, a décidé de migrer vers le LTE afin de suivre la tendance générale du le marché, comme l’explique le PDG de la société, Denis Sverdlov. « Les principaux opérateurs et fabricants d’équipement mobile ont opté pour le standard LTE. En suivant la tendance globale, nous cherchons à donner à nos clients la meilleure solution », annonce-t-il notamment dans un communiqué.
Un tel bouleversement ne serait pas anodin. Pour migrer vers le LTE, Yota prévoit un budget pouvant grimper jusqu’à 2 milliards de dollars, dont 100 millions investis dès cette année. Détenu à 25% par des fonds publics, l’opérateur s’est donc mis en quête d’un partenariat avec un investisseur stratégique.
Alors que dans le monde, le Wimax est progressivement abandonné, l’espoir de voir Iliad commercialiser une offre s’appuyant sur sa licence Wimax nationale s’amenuise. Et, bien qu’il existe quelques opérateurs sur notre territoire, cela reste anecdotique. Sommes-nous en train d’assister à la mort lente du Wimax ?
Source : La Tribune