Le 7 juillet dernier, l’ARCEP attribuait les candidats retenus pour les licences régionales WiMax. Bolloré Télécom, Maxtel et HDRR (Neuf-Cégétel) prenait la part du lion sur l’héxagone.
Le 11 juillet, le Conseil Régional Rhône-Alpes, également candidat mais non retenu, annonçait le dépôt d’un recours afin de mettre en cause « tant sur le fond que sur la forme » les décisions de l’ARCEP.
Sur le site de l’Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel (www.avicca.org), on apprend que si le critère financier n’avait pas été si important (33% de la note), les résultats auraient été bien différents.
En effet, il faut savoir que dans les dossiers de candidatures pour l’attribution des licences régionales, il était demandé d’indiquer les redevances qui seraient versées. L’Avicca dénonce ce choix car 9 régions (l’Aquitaine, l’Auvergne, la Bretagne, la Franche Comté, l’Ile de France, le Limousin, la Picardie, Provence Alpes Côtes d’Azur et Rhône Alpes) pourront pâtir de ce choix ! A savoir, avantage à ceux qui reversent le plus, sans prendre en compte la partie « contribution au développement territorial ».
Extraits :
Au total, 12 licences, sur 9 régions, auraient pu bénéficier à d’autres acteurs dans une logique de « grossistes » ouverts à l’ensemble des opérateurs (Région, HDRR, Maxtel). Dans deux des plus grandes régions, Ile de France et PACA, il n’y aura pas d’opérateurs positionnés d’abord sur une offre de gros. .
Cette analyse se renforce encore si l’on prend en compte le fait que, si ce critère financier n’avait pas été institué, les candidats auraient encore davantage mis l’accent sur les critères de couverture pour l’emporter.
Source :
http://www.avicca.org/Procedure-WiMAX-le-critere.html