L’ARCEP a reçu près de 34.000 signalements en un an, grâce à sa plateforme de signalement, mise sur pied en octobre 2017.
« J’alerte l’ARCEP » : tel est le nom du service lancé par le régulateur des télécoms français, il y a maintenant un peu plus d’un an. Cette plateforme est destinée à recevoir les doléances des particuliers, mais également des collectivités ou des entreprises, sur leurs opérateurs télécoms : problème de couverture mobile, dysfonctionnements, ou conflits divers.
En une année, le gendarme des télécoms indique avoir reçu 34.000 alertes, dont 28.000 via son site dédié jalerte.arcep.fr (le reste, via les canaux de communication « traditionnels » : courriers, téléphone…). Un volume cinq fois plus important que ce qu’enregistrait l’autorité avant la mise en place de la plateforme.
Des signalements qui poussent parfois l’ARCEP à agir
Si un certain nombre de ces alertes concernent des problèmes invididuels, le gendarme des télécoms a également instruit quelques dossiers importants à la suite de signalements :
- une mise en demeure d’Orange sur la qualité de service de son réseau fixe : l’opérateur historique a été épinglé pour la dégradation du niveau de service de son réseau cuivre, touchant l’ensemble des opérateurs alternatifs (en xDSL). Il a jusqu’à la fin de l’année pour se mettre en conformité ;
- une instruction, suite aux dysfonctionnements remontés par des utilisateurs sur la portabilité du numéro fixe chez SFR ;
- une surveillance accrue de l’opérateur pour entreprises Ciel Télécom, suite à la remontée d’un certain nombre de dysfonctionnements des relations entre l’opérateur et ses clients.
L’ARCEP envisage désormais de faire évoluer son service en 2019, en permettant notamment de mieux catégoriser les signalements des utilisateurs — ce qui lui permettra de mieux prendre en compte un plus grand nombre d’alertes.