Invité ce matin d’Europe 1 pour parler de l’incubateur de startups de la Halle Freyssinet, projet dont il est à l’initiative, Xavier Niel a également évoqué, à la marge, la situation de Free et des télécoms en France…
Il était là pour vanter les mérites de l’entreprenariat à la française, mais on n’échappe jamais totalement à l’actualité. Après l’échec des négociations pour le rachat de T-Mobile US par Iliad, tous les observateurs se demandaient si cela allait relancer la perspective d’un rachat de Bouygues Telecom. Xavier Niel y répond par un simple, mais cinglant « non ».
Il n’est d’ailleurs pas tendre avec Bouygues. Interrogé sur l’offre Bbox à 19,99 €/mois et son potentiel impact sur Free, il rappelle l’existence de l’offre Alicebox Initial à 19,98 € et tance l’éligibilité de l’offre à prix réduit de Bouygues, « disponible sur 5 %, 10 % du territoire, à personne »…
En réaction enfin à la récente étude de l’UFC-Que Choisir qui lui reproche une qualité de service défaillante, Xavier Niel reconnaît et admet « des mauvais résultats » en itinérance 3G. La seule solution pour les abonnés impactés par ces contre-performances serait d’attendre le déploiement du réseau propre de Free : « à la fin de l’année, dans 75% du temps, ça marchera bien mieux ou aussi bien que chez les autres », explique-t-il.
Sur la 4G, il rappelle Free se classe en 3ème position sur 4, « ce qui est pas mal pour un acteur qui a deux ans ». Il relève également que « d’autres études [les] mettent en première position sur la 4G », faisant probablement référence au baromètre 4G Monitor d’avril dernier où Free s’était classé premier ex-æquo avec Orange sur le débit descendant 4G. L’opérateur n’avait pas hésité à largement communiquer sur ces résultats…
Regardez l’interview de Xavier Niel chez Thomas Sotto dans son intégralité :