Netflix c’est avant tout la plateforme qui propulse les séries originales et notamment les siennes, s’investissant par ailleurs depuis tout récemment dans la production cinématographique, avec par exemple l’Irishman de Martin Scorcese.
Une étiquette grand public que la firme semble dès aujourd’hui vouloir faire oublier, en axant sa politique commerciale sur la diffusion de films dotés d’une étiquette cinéma d’auteur, soit une cinquantaine de titres, avec à la réalisation des noms particulièrement prestigieux comme Charlie Chaplin, Alain Resnais, David Lynch, Emir Kusturica, Jacques Demy, Michael Haneke, Xavier Dolan, Steve McQueen ou encore Krzysztof Kieslowski.
C’est le cas dès vendredi avec François Truffaut et une douzaine d’oeuvres comme :
- Domicile Conjugal
- Fahrenheit 451
- Jules et Jim
- L’amour en fuite
- Tirez sur le pianiste
- Les 400 Coups
- Vivement Dimanche !
- Le dernier métro
- La peau douce
- Baisers volés
- Les deux anglaises et le continent
- La femme d’à côté.
Une orientation devenue nécessaire par la multiplicité des offres disponibles sur le marché.
Cette sélection a été rendue possible grâce à un partenariat négocié de longue date avec MK2, société de production, de distribution et ventes internationales de films, et d’exploitation de salles de cinémas, forte de près de cinquante ans d’existence sur le marché du cinéma, qui ouvre la porte à cette dernière aux 167 millions d’abonnés de la plateforme.
« Ces films du patrimoine ont une portée universelle et resteront toujours une source d’inspiration tant pour nos membres que pour les auteurs et réalisateurs avec qui nous collaborons aujourd’hui » a de son côté souligné Netflix dans un communiqué diffusé aujourd’hui.
Alors que l’offre de la SVoD est devenue particulièrement dense ces dernières années/mois/semaines, c’est une nouvelle opportunité stratégique que s’offre Netflix qui s’est par ailleurs enrichie d’une trentaine d’oeuvres des Studios Ghibli en février.