Et c’est avec pas moins de 50 000 abonnements souscrits en un peu moins de 15 jours, que Free peut s’avouer satisfait du lancement sur le marché de sa nouvelle offre, alors que le climat ambiant entre canicule, état d’urgence sanitaire et morosité sanitaire et morosité économique ne la prédisposait pas d’emblée à un succès sur les chapeaux de roue.
Nous nous étions d’ailleurs étonnés de la date retenue, en plein mois de juillet et il nous avait été des lors répondu que cette opportunité avait été dirigée par une volonté manifeste d’apporter une bulle d’optimisme sur le marché à un moment particulièrement critique pour les opérateurs.
Alors qu’est ce qui a fait la différence notamment par rapport au lancement de la Delta en décembre 2018 dans un contexte infiniment plus favorable ?
Tout d’abord Free a appris de ses erreurs, du moins semble-t-il et proposé une migration gratuite vers sa nouvelle offre, jusqu’au 31 juillet, à certains de ses anciens abonnés, ce qui n’était pas le cas de l’offre Delta, provoquant un tollé de ces derniers s’estimant laissés pour compte.
Deuxième point : s’il n’est certes pas simple de s’y retrouver dans les diverses propositions mises sur le marché par l’opérateur, celles-ci sont modulables et peuvent faire l’objet d’une composition sur mesure.
Un point non négligeable surtout si l’on souhaite opter pour un répéteur WiFi ou un player Pop doté de l’interface oQee en complément de son offre Delta ou mini 4K.
Quelques points noirs cependant pour les nouveaux souscripteurs de l’offre Pop :
- Fini le tout inclus Netflix et Amazon Prime comprenant notamment Prime Vidéo, il vous appartient de les souscrire indépendamment ce qui peut surprendre ;
- Les abonnés MyCanal ayant souscrit à leur offre en dehors de toute offre Free se sont retrouvés avec un accès restreint ce qui peut freiner quelques ardeurs.
En tout état de cause, un point sera véritablement nécessaire à la rentrée de manière à savoir si la Pop aura su s’imposer face à sa grande sœur Delta.