Le problème a déjà été évoqué par de nombreux utilisateurs avant nous, mais il s’agit d’un des premiers problèmes auxquels vous serez confrontés dès l’installation de votre player Freebox Delta. Avec ses dimensions imposantes, le Player Free Devialet est fondamentalement inadapté à la plupart des intérieurs.
Idéalement placé devant le téléviseur, bien au centre, le boîtier se retrouvera souvent relégué dans un coin de meuble, faute de place. À la fois haut et profond, ce gros onigiri a de fortes chances de ne pas pouvoir rentrer devant votre télévision, ou de masquer la partie inférieure de l’image…
Conséquence directe d’un placement non-optimal « faute de mieux » : il n’est pas possible d’apprécier les capacités sonores de l’enceinte intégrée. On préférera vite revenir au son de la télévision, certes potentiellement moins bon mais centré par rapport à l’image. La conception même de l’enceinte, pensée pour laisser certains sons se répercuter sur le mur arrière, lui interdit d’être placée dans un coin de la pièce — sous peine d’un rendu sonore plus que douteux.
Quelques exemples concrets
Profiter pleinement de la Freebox Delta demandera, dans la grande majorité des cas, un ajustement plus ou moins conséquent de son intérieur. Fixer son téléviseur au mur, comme dans les showrooms de Free, sera souvent la meilleure solution — mais au prix de dépenses supplémentaires et de quelques travaux. Incompréhensible, pour un produit qui se veut simple d’utilisation et grand public !
Privilégier l’esthétique à la pratique
Cette erreur de conception fondamentale, déjà rédhibitoire pour beaucoup, n’est que la partie émergée de toute une série de choix discutables, allant dans le sens d’une esthétique clinquante et originale, mais rarement pratique.
Visuellement, de notre avis, le Player est plutôt attractif, même si cette notion est purement subjective. On aime tout particulièrement les LEDs sur le pavé tactile rond au sommet de la box, qui s’animent et changent de couleur lors d’un changement de volume ou de piste, de l’utilisation d’un assistant vocal, etc.
Pourtant, là encore, ce choix montre vite ses limites lors d’une utilisation au quotidien. Bien confortablement installé dans son canapé, de loin, cet affichage sur le sommet de la box est très difficile à distinguer — impossible de connaître, donc, le volume sonore si la télévision n’est pas allumée. Un affichage en façade aurait sans doute été préférable.
La couleur blanche de la box ne viendra pas entraver outre mesure vos sessions cinéma nocturnes, grâce à sa finition mate. En revanche, le pavé tactile central (encore lui), noir et brillant, deviendra rapidement votre pire ennemi : toutes les images de la télévision proche s’y reflètent dans la pénombre, ayant pour effet de parasiter votre film. Cette sensation sera décuplée si vous avez mis votre télécommande tactile, elle aussi surmontée d’une large surface réfléchissante, en charge sur la box…
Finalement, on a l’impression que les choix de design de la Freebox Delta servent plus un « effet démo », efficace pour les présentations dans les Free Centers ou dans les publicités… au sacrifice total de l’ « usabilité ». On a peine à croire que ce produit ait atteint l’étape de la production sans que personne ne pointe du doigt ces défauts majeurs et évidents.
Freebox Delta, le grand test
• Déballage et initialisation, de bonnes en mauvaises surprises
• Un Player qui ne trouve pas sa place…
• Wi-Fi surpuissant, NAS décevant
• Coup de jeune pour l’interface TV
• Le son Devialet, clinquant et peu maîtrisé
• OK Freebox et Alexa, que valent-ils ?
• Pack Sécurité, le nouveau cheval de Troie de Free
• Bilan : à qui cette box est-elle destinée ?
• Annexe