Le groupe Iliad, maison-mère de Free, ne cache plus ses envies d’international. Après avoir tenté de racheter T-Mobile US pour pénétrer le marché américain, il s’intéresserait maintenant de près au Royaume-Uni.
Selon une information du Financial Times, le groupe aurait approché l’Ofcom, le régulateur des télécoms britannique, en vue d’une potentielle arrivée sur ce marché. Une métamorphose d’importance s’y amorce, avec le rapprochement de deux opérateurs mobiles à l’horizon : Three et O2. Or, le Financial Times croit savoir que cette fusion devrait s’assortir d’obligations concurrentielles favorisant l’arrivée de nouveaux acteurs sur le secteur, et Free compte bien en profiter.
L’opérateur français pourrait se porter candidat au rachat d’un réseau mobile, si l’ensemble Three-O2 venait à céder une partie de ses actifs. Autre alternative : il pourrait profiter d’une ouverture des réseaux à la concurrence pour proposer son offre en louant les infrastructures d’un opérateur local, sur le modèle des MVNO. Tout dépendra du cadre concurrentiel que choisiront d’imposer les autorités de régulation locales et européennes…
De toute évidence, à l’heure où un rapprochement d’Orange et de Bouygues Telecom tendrait à le placer dans une situation d’acteur marginal en France, c’est à l’étranger que Free a une carte à jouer. À l’heure actuelle, l’opérateur n’a pas encore commenté cette information.
Source : The Financial Times, via Le Monde