Un nouveau piège est à éviter actuellement, ainsi qu’en fait part l’UFC-QUE-CHOISIR et qui, en l’espèce touche des actions de démarchage commises au nom de l’opérateur, sans que ce dernier en soit à l’origine.
Concrètement, des appels téléphoniques sont passés afin de recruter des abonnés, pour les entraîner dans une spirale visant à ponctionner très largement leur compte bancaire.
Le procédé n’est pas nouveau, mais a le mérite de perdurer dans le temps et de continuer à faire des victimes.
Pour éviter cet écueil, particulièrement sordide en pleine crise sanitaire, il convient de rester vigilant et d’adopter certains réflexes.
Un procédé vieux comme le monde mais qui marche toujours …
Des appels téléphoniques sont effet passés par des individus se présentant comme des agents du service client de l’opérateur Free et proposent de renégocier votre contrat d’abonnement au moyen de mensualités plus réduites, de 39,99 € à 26,89 € (prix psychologique bien pratique).
Très rapidement, il est demandé des informations personnelles comme la date de naissance, ou bien encore l’adresse mail.
Cette adresse mail figure cependant dans les coordonnées fournies auprès de l’opérateur, ce qui devrait d’ores et déjà attirer l’attention sur le caractère frauduleux de la démarche.
ll est par ailleurs également requis des informations bancaires, elles aussi figurant dans le dossier abonné enregistré auprès de l’opérateur, souvent réglé chaque mois par prélèvement SEPA.
L’information est par ailleurs demandée par téléphone, ce qui devrait attirer votre attention et vous permettre de ne pas tomber dans le panneau.
Si la ficelle paraît grosse, beaucoup se laissent cependant encore avoir par le procédé, les appels passés étant somme toute assez bien préparés ; les escrocs en ligne étant particulièrement rodés aux offres de l’opérateur, ce qui leur permet de répondre aux questions qui pourraient leur être posées.
Infotel le vrai révélateur de l’alerte …
Seule la proposition d’une offre couplée anti-démarchage « infotel »doit véritablement permettre de couper court à toute discussion ; cette dernière étant uniquement le révélateur de cette escroquerie outre le tarif renégocié à la baisse.
Free n’est pas la seule entreprise touchée par ce type d’arnaques, ING faisant également les frais de ce montage particulièrement malin mais dommageable pour les abonnés comme pour l’opérateur dans le cas présent.
Source UFC QUE CHOISIR