Vendredi dernier, la conférence Eurocloud a rassemblé des experts et des passionnés du domaine technologique pour discuter des défis actuels et futurs du cloud computing, ainsi que de l’inclusion des femmes dans ce secteur en pleine évolution, autour de Francis Weill, bien connu chez Free, comme Jean-François Carrasco et Corinne Meynier, représentant Kabia une société azuréenne spécialisée dans le cloud, outre pléthore d’intervenants de qualité sous l’égide de la Sénatrice Dominique Estrosi-Sassone, particulièrement pointue en matière d’économie numérique dont le discours a été un peu une révélation.
What06, était également associée à l’événement qui s’est déroulé pour la première fois en province, à Sophia-Antipolis.
Trois thématiques majeures ont été abordées lors de cet événement : l’impact environnemental du cloud computing, sa capacité à protéger les entreprises contre les attaques cyber, et enfin, le rôle de l’inclusion technologique dans la construction d’un avenir plus équitable et prospère.
Le cloud computing et l’environnement : mythe ou réalité ?
L’une des questions cruciales soulevées lors de la conférence était de savoir si le cloud computing pouvait véritablement réduire notre empreinte environnementale. Alors que de nombreuses entreprises migrent leurs opérations vers le cloud pour optimiser leurs ressources et réduire leur consommation d’énergie, certains experts remettent en question les véritables bénéfices environnementaux de cette transition.
Ce tour de table, animé par Emmanuelle Olivié-Paul pour AdVaes, Arnaud Clément pour Adista, Eric Melki pour Infoclip et Xavier Poisson Gouyou Beauchamp pour HPE a ainsi permis d’explorer les différents aspects de cette problématique, en mettant en lumière les initiatives des fournisseurs de services cloud pour minimiser leur impact sur l’environnement, tout en soulignant les défis persistants liés à la gestion des data centers et à la consommation énergétique associée.
Dans le domaine de la sécurité : quel niveau de protection pour les entreprises ?
Une autre thématique centrale de la conférence a porté sur la sécurité des données dans le cloud computing. Alors que de plus en plus d’entreprises stockent leurs données sensibles dans le cloud, la question de la protection contre les attaques cyber devient de plus en plus préoccupante.
Là également une belle représentation avec Jean-Félix Chevassu pour Adista, Stéphane Caillet pour Monaco Cloud ou bien encore Jérôme Lecat pour Scality.
Un débat central : les mesures de sécurité mises en place par les fournisseurs de services cloud, ainsi que des meilleures pratiques pour garantir la sécurité des données des entreprises.
L’importance de la sensibilisation et de la formation des employés aux risques cyber a également été soulignée, mettant en évidence l’importance d’une approche holistique de la sécurité des données dans le cloud.
Tech et inclusion : vers un avenir plus équitable ?
Pour clore la journée, un dernier tour de table a évoqué sans fausse pudeur la question de l’inclusion des femmes dans le domaine technologique. Alors que l’industrie de la tech continue de faire face à des défis en matière de diversité et d’inclusion, Hermine Lalvee, Xavier Poisson Gouyou Beauchamps et Corinne Meynier ont examiné les progrès réalisés jusqu’à présent, tout en reconnaissant les lacunes persistantes en matière de représentation et d’accès aux opportunités pour les femmes.
La nécessité de promouvoir une culture inclusive au sein des entreprises technologiques a été soulignée, ainsi que l’importance de fournir des programmes de mentorat et de soutien pour encourager davantage de femmes à poursuivre une carrière dans la tech.
Eurocloud a avant tout offert une plateforme précieuse pour explorer les défis et les opportunités du cloud computing, ainsi que pour réfléchir à la manière dont l’inclusion technologique peut façonner un avenir plus équitable et prospère pour tous.
Du pain reste sur la planche en matière de RSE, de sécurité et d’inclusion, mais les perspectives qui ont été développées lors de cet événements sont rassurantes notamment en termes de compétitivité sur le marché, démontrant que l’innovation est pleinement au coeur de la dynamique de la tech française.