C’est le bouquet !
Décidément, pas une seconde de repos avec toutes ces fêtes… Après les horribles problèmes d’Halloween, un Noël freenaute des plus frigorifiques, et un jour de l’an pessimiste, voilà la St-Valentin qui vient mettre un peu d’amour et de paillettes dans la communauté, à l’heure où l’ensemble du réseau se comporte à ’peu près’ normalement.
Les problèmes généraux sont en effet de moins en moins nombreux, mais il reste comme toujours de points noirs qu’il serait bon d’éclaircir…
Nouvel épisode de notre chronique bimensuelle sur les problèmes Freenautes, en partenariat avec l’AdUF, qui a pour vocation de rassembler les problèmes majeurs que rencontrent la communauté d’après les témoignages qui nous sont fait part par email, généreusement fournis d’élément de recherche conséquents 😉 (Nous ne traitons bien évidemment pas les problèmes isolés, dont certains sont malheureusement victimes (facturation, erreur de câblage, Freebox défectueuse, etc… :().
Vous l’avez sans doute remarqué, depuis quelques jours (une dizaine dans certains cas), votre Freephone, que vous soyez équipé du ’White’ (WiFi simple), ou du ’Black’ (hybride WiFi/GSM), ne fonctionne plus… ou plutôt… ne fonctionnait plus… Symptômes : après un redémarrage, votre téléphone ne captait plus de réseau ou sa phase de démarrage restait invariablement bloquée sur le message « Getting IP adress ».
Rien à faire. Le
rebooter ou rebooter votre Freebox HD était sans effet.
Cause : l’expiration du certificat d’authentification délivré par Free. Lorsque vous avez initialisé
votre téléphone pour la première fois (en le reliant au port USB de votre Freebox HD), ce certificat d’une durée limitée (60 jours) a été chargé dans sa mémoire. C’est ce certificat qui vous donne droit d’accès et d’utilisation du réseau WiFi « Freephonie » émis par votre Freebox HD (ou celle de tout autre Freenaute). Sans lui, impossible d’obtenir une adresse IP qui vous identifiera sur le réseau
Internet et, par conséquent, impossible de téléphoner.
Alléluia* ! Free a corrigé le dysfonctionnement ce matin en émettant de nouveaux certificats. Il suffit
de redémarrer son téléphone pour en retrouver un usage normal.
Au delà de la gêne occasionnée, Free a encore fait preuve d’un inacceptable manque de communication envers la communauté Freenaute, d’une part, et d’autre part, c’est presque plus grave, envers son support technique qui – selon plusieurs témoignages – ne semblait pas du tout au fait de ce « bug » et, par conséquent, renvoyait les « plaignants » vers le manuel de leur téléphone ou les FAQ Free quand il ne diagnostiquait pas une panne matérielle qui devrait faire l’objet d’un échange standard.
Bref, le grand bordel ! (Ah ? J’ai dit « bordel » ? 😉
En bon freenaute impatient, je désespérais de voir le son multicanaux toujours ignoré par ma Freebox HD, le filet de bave au menton, comme il est de coutume. Impatience qui a frôle la crise de nerfs lorsque, sur le canal 57, surgissait NRJ12 HD. Non contente de nous narguer avec sa version 5.1 illisible sur Freebox, la chaîne vient fanfaronner à coup de megapixels sous notre nez en… Stéréo.
Décidément, le son ne rattrappe pas l’image, dans un secteur où pourtant, les technophiles considèrent que l’un ne va pas sans l’autre… 😉
Il y a deux ans, toute la communauté du Creusot-Monceau en Saône-&-Loire était ravie d’accueillir Michaël Boukobza pour annoncer en grandes pompes l’extension du dégroupage en zones plus ou moins rurales.
Ce site était un des symboles technologiques pour la France, celle où avec une politique technologique engagée et des élus motivés, il était possible de dire NON au Haut Débit des villes et bas débit des champs.
Malheureusement, si le dégroupage a bien été effectué et que les Freenautes locaux en profitent, la TV est d’une qualité catastrophique depuis de nombreux mois, sans aucune explication officielle de la part de Free. Aléatoires, ces perturbations ne concerneraient que le service TV, l’accès au Net et la téléphonie demeurant pleinement exploitables sans contraintes majeures. Nos forums débordent de témoignages…
* : Veuillez excuser notre ami rédacteur de l’AdUF, qui a visiblement passé la St-Valentin à siroter des substances dont les effets secondaires sont des plus discutables… 😉