Le 3 décembre à 13h, devant le Tribunal de Grande Instance de Paris a été rendu le jugement dans l’affaire qui opposait Nintendo France à Assentek.com, une entreprise basée à Strasbourg, ainsi qu’à d’autres prévenus. Nintendo perd ainsi son procès contre les linkers.
Intégrer une puce dans une console de jeu ou bien utiliser une carte spéciale, appelée « linker, permet de jouer avec des jeux téléchargés sur Internet mais également de lire des films. Assentek vend et installe ce type de produits. L’objet du procès concernait uniquement les dispositifs de type linker.
Un linker est une carte qui permet de lire des jeux copiés sur des consoles de type portable : Nintendo DS etc.
Nintendo France et Japon réclamait des dommages et intérêts à hauteur de 2,6 millions d’euros. Assentek était défendu par le cabinet Alain Bensoussan, basé à Paris (75), habitué pour plaider dans les affaires concernant l’informatique et le numérique.
Un procès a également eu lieu en Espagne et le jugement rendu le 20 novembre était similaire à celui de Strasbourg. À présent le gérant de la boutique Assentek ne souhaite pas polémiquer sur cette affaire. Un communiqué a été publié par Assentek ; il est visible sur leur site Internet en cliquant ici.