Officialisant sa volonté de supprimer 5000 postes (soit un tiers de ses effectifs) en 2017, SFR Group souhaite que 1000 salariés quittent l’entreprise dès cette année.
SFR a fait part aux principaux représentants syndicaux de son intention de supprimer 5000 emplois dans le groupe, dès juillet 2017. Il n’a, pour le moment, le droit de ne procéder à aucun licenciement collectif : les engagements pris lors du rachat de SFR par Numericable, en 2014, l’interdisent pour une durée de trois ans.
Cela ne l’a pas empêché de faire part de son intention d’organiser 1000 départs (comptabilisés dans les 5000 prévus), dès cette année. Pour cela, l’enseigne a une astuce. Elle envisage de cibler, d’abord, ses filiales qui ne seraient pas touchées par l’interdiction.
Vers un accord dès cette semaine
Convoquée par Emmanuel Macron et Myriam El Khomri, la direction de SFR souhaite parvenir à un accord sur l’emploi avec les instances syndicales dès cette semaine.
Le plan de départs volontaires, qui porte bien sur 5000 postes, propose une indemnité de 2,5 mois de salaire brut en moyenne par année d’ancienneté. Et, d’ores et déjà il semble que la ministre du travail pousse les syndicats à accepter le compromis : « il vaut mieux un bon accord qu’un très mauvais conflit », philosophe-t-elle.
À l’heure actuelle, les négociations sont toujours en cours.
Source : AFP