L’Autorité de régulation a présenté avant-hier, le plan 2024/2028 de fermeture du réseau cuivré, qui a d’ores et déjà été amorcé dans l’hexagone avec pour objectif la mise en place de nouvelles conditions de travail pour Orange, qui a toujours en charge l’entretien et la gestion de ce réseau qui au définitivement disparu d’ici l’année 2030.
Or, cela est maintenant d’ordre public, le déploiement de la fibre sur le territoire national, ne se fait pas sans douleur et si la relation entre l’opérateur et le gendarme des télécoms sont émaillées de discordes comme de rapprochements, il n’en demeure pas moins que les deux entités doivent avant toute considération personnelle, oeuvrer de concert pour que les échéances soient respectées et dans les meilleures conditions possibles.
Ce qui nécessite un accompagnement d’Orange par l’ARCEP et justifie la mise en place du plan présenté hier dans le cadre duquel cette dernière s’est engagée à faire preuve de transparence et de souplesse mais en mettant en place un contrôle soutenu du déroulement des opérations de déploiement.
Deuxième point difficile soulevé : les conditions financières relatives à l’entretien du réseau.
En effet, Orange n’a de cesse depuis quelques années maintenant, de traîner la pattes concernant les frais d’entretien du réseau cuivré, justifiant que celui-ci soit parfois lassé en jachère au regard des tarifs qui lui sont imposées dans le cadre des conventions financières de dégroupage.
Pour résumer, l’ARCEP a pris l’engagement :
- d’ « assurer la bonne coordination des calendriers d’arrêt du cuivre et du déploiement de la fibre » ;
- de contrôler le bon déploiement du réseau fibre FTTH avant l’extinction du cuivre ;
- veiller qu’il soit maintenu par Orange, « à un niveau satisfaisant la qualité de service du réseau cuivre jusqu’à son extinction » et plus encore dans les zones encore mal couvertes.
- de simplifier le déploiement de la fibre optique jusqu’aux étapes finales grâce à une réduction des délais de travaux de rénovation des sites mais surtout la fin de l’application des tarifs imposés pour le dégroupage par l’ARCEP à l’opérateur historique, objet de deux recours engagés par Orange contre cette dernière.