L’Arcep comme les opérateurs, se sont donné comme maître mot de jouer la transparence parfaite concernant la consommation électrique des appareils mis à la disposition du grand public dans le cadre des offres internet.
A cette fin, ce sont les box mais également les décodeurs, qui vont être passés au crible par le gendarme des télécoms, qui entend faire la chasse aux mauvaises conduites écologiques et à cette fin faire l’objet de la collecte d’un certain nombre de données environnementales, qui feront par la suite l’objet d’une publication circonstanciée.
Cette collecte sera faite en amont ; les données étant requises auprès des constructeurs des terminaux de toutes sortes, ce qui devrait pouvoir contribuer à une étude exacte de leur impact carbone dans le même temps.
L’objectif reste d’être conforme à une démarche de numérique soutenable, selon les propres termes de l’Arcep, et un premier rapport devrait être rendu public rapidement, dans le courant du printemps prochain pour être par la suite affinée dans les mois suivants avec notamment le volume de gaz à effet de serre émis dans le cadre de la construction comme de la commercialisation de ses matériels ou de leur reconditionnement, celui des terres rares utilisées, etc etc … la consommation énergétique sera dans le même temps passée au crible, ce qui devrait permettre à chacun, de parfaire son information comme d’adopter les gestes les plus adaptés à leur consommation.
Il ressort en effet d’un certain nombre d’études, que l’impact du numérique sur l’environnement, reste véritablement abstrait, tant pour les usagers que pour l’ensemble des acteurs publics comme privés.
Cette situation d’acculturation s’avère problématique, car ne permet aucune véritable prise de conscience, afin de mettre un terme à une surconsommation mortifère.