Force est de constater que le litige qui oppose TF1 à Canal+ est loin d’être terminé.
Après la riposte judiciaire de la maison Bouygues engagée devant le Tribunal de commerce de Paris annoncée hier, au tour de la chaîne cryptée d’abattre ses cartes quelques jours seulement après l’arrêt de la diffusion des programmes de la première par la seconde et ce malgré l’arbitrage proposé par l’ARCOM.
Chronologiquement, Canal+ aurait rédigé son acte introductif d’instance bien avant TF1 et aurait être uniquement pris de court par l’effet d’annonce de son contradicteur, selon les termes de Laëtitia Ménasé, secrétaire générale du groupe de Maxime Saada, qui invoque un « abus de position dominante ».
Deux salles deux ambiances.
Pour résumer, le renouvellement du contrat de distribution liant TF1 à Canal+ a pris une tournure amère en raison des exigences financières posées sur la table par TF1, qui dénonce de son côté l’interruption des programmes par Canal+ et par voie de conséquence le préjudice subi, comme de véhiculer des allégations fantaisistes sur ses nouvelles conditions tarifaires.
” Les chiffres qui sont cités de +50% sont tout à fait fantaisistes”, s’est même insurgé Didier Casas, Secrétaire Genéral de TF1, en réponse aux propos tenus sur le sujet par Maxime Saada lui-même quelques jours auparavant pour justifier l’arrêt du flux.
Pour l’heure et désormais, il appartient à la Justice de trancher.