Nouvelle déconvenue pour l’équipementier chinois après le renouvellement de son blacklistage par l’administration américaine et les défiances successives dont il est l’objet sur le continent européen.
En effet, le Royaume-Uni devrait se placer en leader des mesures anti-Huawei sur le Vieux Continent ou tout du moins à proximité, avec une nouvelle véritable mise au ban.
Une mesure administrative qui pourrait se révéler limitée mais dont les conséquences, étendues à l’ensemble des pays du Commonwealth devraient sur le long terme, être extrêmement pénalisantes, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ayant d’ores et déjà pris des mesures drastiques à l’encontre du concurrent principal de Samsung.
Une sortie entamée il y a de cela plusieurs mois à la demande du parti conservateur.
Il y a quelques mois seulement, cet évincement du marché prenait des allures encore légères, avec uniquement un éloignement des domaines considérés comme sensibles par le gouvernement britannique.
Des mesures qui se sont néanmoins durcies au fil du temps et notamment ces dernières semaines, avec un écartement des lieux considérés comme sensibles dans les domaines touchant le nucléaire et le militaire, pour atteindre son paroxyme avec une éviction pure et simple de l’intégralité des marchés comme des déploiement technologiques.
La proscription de la firme de Shenzhen devrait être progressive pour atteindre une éviction totale d’ici 2023 selon Boris Johnson.