Tom’s Hardware a démonté de fond en comble son boîtier Freebox Server flambant neuf, afin d’y repérer d’éventuels équipements non-annoncés.
Comme on peut le constater, une large partie du boîtier est vide : cela permettra d’insérer un équipement supplémentaire, qu’il serait alors possible de connecter au port d’extension PCI-Express. Néanmoins, l’emplacement est trop petit pour y loger un disque dur 3,5″. L’hypothèse la plus crédible de Tom’s Hardware est qu’il permettrait d’accueillir de futurs femtocells (puces 3G pour la téléphonie mobile)…
Le disque dur 250 Go intégré, un Hitachi Cinemastar C5K500.B, semble avoir été choisi pour sa faculté à pouvoir tourner 24 heures sur 24. Parmi la gamme disponible chez Hitachi, Free semble avoir privilégié un disque dur plus silencieux, au détriment de sa vitesse de fonctionnement maximale…
D’une manière générale, les surprises sont peu nombreuses : c’est surtout l’occasion de vérifier que tous les équipements embarqués sont bien conformes aux annonces de Free…
On remarquera néanmoins la présence d’une puce réseau Broadcom BCM6368 qui, outre sa compatibilité avec les normes ADSL (jusqu’à l’ADSL2+), permet de gérer le VDSL2. Cette technologie permet des débits théoriques bien plus élevés que l’ADSL, notamment en upload : il est ainsi possible d’atteindre un débit de 100 Mbps symétriques.
Elle n’a toutefois jamais été déployée en France car la législation ne le permet pas… pour le moment. Gageons qu’en l’intégrant, Free s’assure de pouvoir la déployer rapidement dans le cas — improbable — où l’usage du VDSL serait légalisé…
Enfin, en guise d’avertissement, précisons que démonter la Freebox est rigoureusement interdit par Free et nécessite de briser un scellé présent sur le boîtier. Tout comme à la télévision, il nous semblait donc utile de rappeler que “ce test a été réalisé par des professionnels, ne faites pas ça chez vous !”
