Le service FreeWifi ne permettra pas aux Freenautes de télécharger en toute tranquillité à l’abri d’Hadopi. Le système mis en place par Free permet d’identifier l’abonné, tant et si bien que PC INpact rapporte le premier cas d’un abonné averti pour un téléchargement via FreeWifi…
Un Freenaute ne pourra pas se retrouver accusé à tort pour l’utilisation qui aura été faite de sa Freebox à son insu, via FreeWifi. Pour cela, Free avait pensé à tout : l’identification sur FreeWifi attribue une IP publique différente de celle de la Freebox, et les deux connexions sont totalement séparées.
En revanche, ce système permet bien au FAI d’identifier les abonnés se connectant à FreeWifi : avec l’IP relevée et la date et l’heure de connexion, il peut retrouver, en cherchant dans ses historiques, l’abonné qui s’est connecté à l’aide de ses identifiants personnels. C’est donc les bonnes coordonnées qui seront transmises à l’Hadopi en cas de besoin.
De nombreux utilisateurs prêtant leurs identifiants personnels FreeWifi à leurs connaissances, il convient de les prévenir que tout usage de la ligne fait avec leurs identifiants pourra leur retomber dessus. Il est déconseillé de les partager. En cas de doute, vous pouvez changer votre mot de passe FreeWifi en vous rendant sur la page wifi.free.fr depuis chez vous.
Voir aussi :
Mise à jour (5 novembre 2010) :
Free a tenu à réagir officiellement à cet événement auprès de PC INpact. Son discours, que nous vous laissons consulter ci-dessous, rejoint à 100% notre analyse initiale, aussi nous contenterons-nous de vous le fournir sans commentaires additionnels :
« Pour faire simple, un abonné ayant activé la fonction FreeWiFi (qui est une fonction réseau Free, donc hors de sa responsabilité, contrairement au réseau WiFi « domestique ») ne sera nullement inquiété par les agissements des connectés.
FreeWiFi se comporte comme un équipement d’accès (ie une Base Transceiver Station pour le mobile ou un DSLAM pour le fixe) : les agissements d’un connecté sont sans conséquence pour les autres connectés : sur le fixe, c’est la connexion de l’abonné incriminé qui est suspendu, pas le DSLAM.
Sur FreeWiFi, en cas de pépin, ce qui « sautera » sera non pas la fonction FreeWiFi, encore moins la connexion Free de l’abonné relai FreeWiFi mais le compte d’accès à FreeWiFi de rattachement de l’IP qui s’est fait attraper.
Sachant que le compte FreeWiFi est personnel (c’est comme les identifiants mails, CB ou une carte SIM), l’abonné n’est pas censé le « prêter » à des tiers. »