Ce lundi 27 octobre marquait le premier jour de l’autorisation, pour les opérateurs télécoms français, de déployer la norme VDSL2 sur les lignes téléphoniques dites “indirectes”. Mais l’absence totale de communication de Free à ce sujet a semé le trouble sur les intentions réelles du trublion…
L’arrivée du VDSL2 pour les abonnés en ligne indirecte est une avancée significative : jusque là, cette technologie (qui permet de bénéficier de débits considérablement accrus, jusqu’à quelques 70 Mbps en téléchargement et 10 Mbps en envoi) était réservée aux lignes directes, ce qui réduisait considérablement le nombre de personnes pouvant en bénéficier sur l’Hexagone. Mais, tandis que plusieurs opérateurs, dont Orange et OVH, communiquaient sur la disponibilité “day one” du VDSL2 pour leurs abonnés en ligne indirecte, Free restait silencieux.
À défaut de s’être exprimé pour le moment, Free n’est cependant pas resté inactif. De nombreux utilisateurs éligibles ont ainsi remarqué le passage de leur ligne au VDSL2 en redémarrant leur Freebox. La transition a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Gageons que Free ne tardera pas à l’officialiser…
Rappelons que pour profiter du VDSL2 chez Free, il faut disposer de la Freebox Révolution, être en zone dégroupée, disposer d’une ligne suffisamment courte (moins de 1500 mètres environ) et, c’est le plus important, être raccordé à un répartiteur éligible (équipé d’un DSLAM compatible). Si vous répondez à tous les critères, vous en profiterez automatiquement au prochain démarrage de votre Freebox, sans demande de votre part, et bien entendu sans surcoût.
On sait que Free équipe progressivement ses DSLAM en VDSL2 sur l’ensemble du territoire dégroupé, mais il ne communique aucune liste des NRA compatibles à l’heure actuelle… ce qui ne permet pas d’évaluer le pourcentage d’abonnés concernés ni le temps qu’il faudra encore pour que tout le réseau dégroupé puisse prétendre au VDSL2.
Merci à @vdsl2indirect et aux abonnés qui nous ont contacté !