Tu veux ou tu veux pas ?
Les dirigeants de Free ont déjà fait connaître leur opposition farouche à l’arrivée de Netflix sur leur box. Au colloque de l’ARCEP, Maxime Lombardini avait tancé ses concurrents en expliquant que « Free a décidé de ne pas se coucher tout de suite devant » le géant US de la VOD…
Cette posture pourrait toutefois ne pas durer. Lors des Rencontres cinématographiques de Dijon, qui se sont déroulées ce week-end, Netflix était au cœur de tous les débats… et Maxime Lombardini a, de nouveau, apporté sa contribution.
Isolé, car resté le seul opérateur à ne pas avoir annoncé la reprise de Netflix sur son bouquet, le DG de Free a tout d’abord tenu à dénoncer l’attitude de ses concurrents. « La résistance nationale est tombée assez vite. Nos concurrents ont rendu les armes en quelques semaines », a-t-il constaté.
Pour lui, le refus de voir Netflix arriver sur ses box est avant tout un critère économique : les OTT proposent de « gagner beaucoup moins d’argent qu’avec Canal Plus », souligne-t-il. Pour lui, s’opposer au service américain permet de « préserver le modèle actuel » des box, là où la priorité des autres opérateurs semble finalement être le « profit rapide ». Il est vrai que la rémunération proposée par Netflix aux distributeurs est, selon de nombreuses sources, plus faible que ce que proposent les services traditionnels…
Toutefois, même chez Free, la résistance n’a qu’un temps, et la longue diatribe contre Netflix se sera achevée par un appel du pied en sa direction : « Free signera aussi si demain nous avons un bon contrat… », a-t-il conclu.
Regardez l’intégralité du débat :
(intervention de Maxime Lombardini à partir de 36:48)
via BFM Business