Il y’a quelques semaines de cela, Netflix s’est lancé dans une phase test, lui permettant d’évaluer mais également établir des mesures afin d’éradiquer le partage des comptes, dont le coût impact durablement les performances commerciales de la plateforme de streaming et notamment en termes de croissance.
Afin détecter que l’usager connecté est bien l’abonné lui-même qui utilisant son propre compte, une demande de validation était envoyée avec un code à fournir via les SMS puis adresse mail de contact.
En effet, selon une étude commandée par Netflix, 41% des abonnés ayant un double écran partagent leur mot de passe, en contravention totale des dispositions contractuelles souscrites, alors que cette proportion se révèle moindre chez la concurrence, également impactée par le phénomène.
Les forfaits sont facturés entre 11,99 € et15,99 € par mois, et pour Netflix, il s’est agi rapidement d’évaluer sa perte de gains au regard de ces nouveaux « abonnés » illégitimes ; perte estimée à environ 6,2 milliards de dollars (5,1 milliards d’euros environ) par an pour Netflix selon une analyse de la banque Citi reprise par Media Play News au regard d’un secteur devenu ultra concurrentiel, qui ne laisse aucune place à l’aléa et encore moins à une fraude organisée connue de tout le monde .
Une stratégie commerciale repensée en parallèle avec la concurrence.
Or, ces premiers résultats s’avèrent actuellement catastrophiques et laissent peu entrevoir d’améliorations, surtout si on les compare à ceux enregistrés l’an passé en termes de recrutement, alors que la première vague pandémique battait son plein, même si une certaine tolérance pour le partage de comptes se révèle à plus ou moins court terme, une stratégie commerciale assez efficace.
L’arrivée de Disney +, d’Apple TV+ ou bien encore d’Amazon Prime n’ayant guère arrangé les choses le secteur s’essoufflant, il y a de fortes grandes chances pour que les résultats enregistrés par Netflix n’excèdent pas les quatre millions d’abonnés supplémentaires cette année, limitant son expansion sur le deuxième trimestre de l’année, à un million supplémentaire de comptes ouverts.
Concurrence rude, chute du recrutement mais également du cours de l’action ramenée à 7,4%, ont certainement poussé Netflix à faire machine arrière quant à une politique coercitive ou répressive de la gestion des comptes considérant avec objectivité les avantages que ce mode de consultation peut présenter.
La concurrence rude, la baisse des nouveaux abonnés, la chute de l’action mardi à 7,4% a certainement poussé le groupe à faire machine arrière et revoir leur stratégie.
Source : businessinsider.fr