L’acte n’aurait pas eu de conséquences majeures pour le Groupe, selon ses déclarations, mais elle n’en demeure pas moins inquiétante, révélant au passage les fragilités des systèmes de sécurité de certains médias.
La dernière attaque en date de ce genre, avait ciblé le Monde et sa chaîne TV5, dans le courant de l’année 2015, lui faisant perdre tout contrôle sur ses réseaux sociaux ainsi que l’intégralité des comptes qu’il détenait sur le net.
S’en était suivi un vaste cafouillage entre les revendications de groupuscules pro-daesh et les suspicions d’espionnage russe.
Une communication laconique visant à minimiser l’impact.
M6 a entendu communiquer laconiquement ce matin sur le sujet, sur Twitter, précisant que l’attaque malveillante en cause était survenue samedi matin, mais que la chaîne avait pu continuer à assurer « la bonne diffusion des programmes sur l’ensemble des antennes TV et radio ».
Un choix de communication qui laisse quand même place à une certaine inquiétude quant à la sécurisation des médias et l’utilisation qui pourrait en être faite.
Une manoeuvre rapidement circonscrite selon les dires du Groupe, qui n’a pas souhaité s’étendre plus sur le sujet.
Le nombre de cyberagressions en constante augmentation.
Au mois d’août dernier, ce sont par moins de 850 000 ordinateurs qui ont fait l’objet d’un piratage en règle depuis un serveur français, par phishing, au moyen d’un virus dénommé « Retadup ».
Ce qui est inquiétant, c’est le nombre d’intrusions du même genre qui se multiplie de manière exponentielle depuis quelques mois et ce quelque soit le territoire ; le cabinet Price Waterhouse Coopers estimait récemment le nombre de ces cyber agressions à 177 300 de par le monde.
L’an dernier, ce sont ni plus ni moins la HSBC, mais également Airbus ou bien Kaspersky, qui ont été visés, en grande majorité par des associations HackTivistes.