La télévision numérique est un des grands sujets de discussion entre les diverses autorités de régulations des media (Le CSA, l’ARCEP…), le gouvernement, et les principales chaînes nationales.
Outre les enjeux économiques relatifs à la réduction de la fracture numérique entreprise par l’état, il existe de nombreux intérêts financiers pour certains acteurs du marché, et des objectifs techniques à atteindre dans les années à venir…
Voici une petite revue de presse sur le sujet qui secoue depuis quelques jours le domaine de la télévision.
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ITR Manager propose un résumé complet du dossier, et rappelle notamment les conditions dans lesquelles vont s’établir le calendrier de migration vers le tout-numérique.
Extrait :
« Renaud Donnedieu de Vabres et les services du Ministère de la Culture et de la Communication ont donc mis le pain sur la planche pour accoucher d’un projet de loi, adoubé par le gouvernement tout entier, qui prévoit une extinction progressive de la diffusion en mode analogique. A partir de mars 2008 et jusqu’au 30 novembre 2011, cette extinction se réalisera zone géographique par zone géographique, selon un rythme et un calendrier établis au plus tard en juillet 2007 par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).«
Le Figaro publie une interview de Jean D’Arthuys, le PDG de M6 Thématiques et membre du directoire du groupe, qui réagit aux déclarations des nouveaux entrants de la TNT qui critiquent le projet de loi sur le tout-numérique.
Extrait :
« ce sont les acteurs historiques qui dans tous les pays font la production audiovisuelle et cinématographique. Les sociétés d’auteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompées puisqu’elles soutiennent ce projet de loi. Il est aussi essentiel de souligner que la France est le pays où les nouveaux entrants ont été les mieux servis. Ils sont donc mal placés pour critiquer aujourd’hui la position des acteurs historiques sur laquelle repose fondamentalement l’ensemble de l’audiovisuel et de la production française.«
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L’ARCEP a mis en ligne hier soir sur son site web, son avis en date du 4 juillet 2006 sur le projet de loi relatif à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur.
Extrait :
« Les conditions techniques sont aujourd’hui prêtes pour un démarrage rapide des services de télévision du futur : les expérimentations ont désormais montré la faisabilité technique et testé l’appétence du marché, des fréquences disponibles ont été identifiées en quantité raisonnables, un consensus des acteurs (équipementiers, éditeurs, opérateurs..) s’est fait autour des normes de compression (MPEG4 pour la TVHD) et de diffusion (DVBH pour le mobile) et les équipements industriels (notamment les terminaux) seront disponibles à court terme. Il est donc nécessaire de permettre un lancement de ces nouveaux services de télévision du futur dans les meilleurs délais.«