L’exploitation des franchises à outrance, c’est bien ce qui caractérise Disney, qui, malgré des résultats très encourageants en termes de recrutement depuis le lancement progressif de sa plateforme SVoD depuis le mois de novembre 2019, accuse des résultats financiers difficiles.
Pirates des Caraïbes, comme Star Wars, a fait les affres de cette exploitation de licences et l’on ne pourra guère être surpris de lui voir appliquer une modèle économique à celui de la saga créée par George Lukas.
Version féminine, reboot, histoires laborieuses, en général Disney ne lésine pas sur les artifices pour rentabiliser les moindres recoins d’une success story qui en définitive ..s’épuise voire épuise nerveusement son public.
Un fast and furious en costumes et frégate.
C’est dans ce contexte que ce dernier volet, « La Vengeance de Salazar » est sorti dans les salles obscurs en 2017 et fera donc l’objet d’un lancement sur la plateforme de streaming made in Mickey à partir du 24 mai prochain, date conforme à la chronologie des médias.
Si ce cinquième volet n’est pas une chef d’œuvre du genre, usant de thématiques ou de situations resucées autocentrées sur le personnage de Jack Sparrow (Johnny Depp ayant eu besoin de se refaire une virginité médiatique en raison de son divorce houleux) il n’en demeure pas moins distrayant.