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Xavier Niel pas opposé à un «rapprochement» avec le réseau d’Orange

Dans une interview consacrée à Challenges, Xavier Niel évoque le futur de Free Mobile. Et dévoile quelques pistes intéressantes…

Proche de France Télécom-Orange sur le marché du fixe comme du mobile, Free Mobile ne serait pas forcément opposé à un rapprochement avec l’opérateur historique, comme l’explique Xavier Niel. Dans un contexte de consolidation, où on évoque de possibles rapprochements entre SFR et Bouygues Telecom, Xavier Niel imagine un rapprochement non pas « capitalistique » mais bien une possible mutualisation des réseaux, « pour améliorer la couverture du territoire »

Croyez-vous à une consolidation du secteur en France ?

Certains parlent d’un rapprochement entre Bouygues et SFR d’une part, et Free et Orange de l’autre. Historiquement, nous avons toujours été proches de France Télécom. Nous sommes l’un de ses tout premiers clients. Je ne parle pas forcément d’un rapprochement capitalistique, mais d’autres choses intelligentes comme le rapprochement de nos réseaux pour améliorer la couverture du territoire.

Ou de mutualiser vos achats ?

Contrairement à ce que disent nos concurrents, le pricing power est du côté des vendeurs de mobiles sur les modèles les plus demandés. Les économies d’échelle sont assez rares et la rapidité de décision d’une petite structure comme la nôtre est souvent un avantage.

Par ailleurs, le fondateur de Free revient sur divers sujets. Il y explique que les problèmes de saturation rencontrés en itinérance sur le réseau d’Orange sont bien résolus. Sur le montant de l’accord d’itinérance avec Orange, que ce dernier estime désormais à 2 milliards, Xavier Niel ne peut pas émettre de commentaires : « un contrat avec eux (…) m’interdit de citer des chiffres », avance-t-il.

Enfin, il exprime quelques regrets sur l’annonce de lancement de Free Mobile, jugée particulièrement virulente par certains concurrents. « Nous avons commencé à répéter notre présentation un mois avant le lancement. Plus vous avancez, plus vous avez peur et plus vous devenez dur dans vos propos. Et au bout, vous allez peut-être un peu loin sur certaines choses », confesse-t-il, avouant que si cela était à refaire, « ce serait moins agressif »

 Accéder à l’interview dans son intégralité sur Challenges.fr

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