Nokia Siemens Networks, équipementier de Free Mobile pour son cœur de réseau, dévoile quelques informations sur le réseau en cours de création dans les colonnes de La Tribune.
Ainsi, si pour le moment, aucune antenne n’a encore été posée faute d’autorisations (celles-ci mettant généralement plus d’un an à être délivrées), cela n’empêche pas Free Mobile d’entamer les travaux en ce qui concerne le réseau à proprement parler.
Ainsi, Marc Rouanne, directeur de la division réseau chez Nokia Siemens Networks, indique que la création du réseau est désormais passée « au mode opérationnel, au concret ». Mais là où le réseau de Free se démarque, c’est de par son architecture : « Free Mobile arrive à un moment où les technologies ont atteint un grand degré de modernité. Très peu d’opérateurs ont la possibilité aussi de pouvoir partir de zéro pour monter un réseau mobile entièrement conçu sur la technologie IP ».
Marc Rouanne prédit donc un « beau réseau, très orienté Internet mobile », ce qui permettra à Free de réaliser de véritables économies sur le transport des données par rapport à ses concurrents. Dans cet esprit, le contrôleur du signal sera directement intégré à chaque antenne, là où il se trouve généralement en amont du réseau, pour plusieurs antennes, chez les concurrents. En pratique, cela devrait permettre une bien meilleure réactivité aux abonnés Free Mobile en utilisation web/Internet.
Selon La Tribune, la technologie ainsi proposée par NSN aurait convaincu Free, notamment son directeur technique, Rani Assaf. Baptisée Internet HSPA, celle-ci n’a encore jamais été déployée à grande échelle, et certains équipements ne seront disponibles qu’à partir de la fin de l’année. Une vraie technologie de pointe pour Free Mobile, donc, même si, selon le journal, il existe un risque que cela provoque des incompatibilités avec « certains téléphones mobiles d’anciennes générations ». Wait n’see !
Source : La Tribune