La construction de près de 300 nouvelles antennes relais dans la capitale par Free Mobile, le nouvel entrant, a créé une vive polémique auprès d’associations, de syndicats et d’hommes politiques.
Néanmoins, la ville de Paris a fait savoir qu’elle ne s’opposerait pas à leur pose, tout simplement car elle n’en a pas le pouvoir.
« Dès lors que l’État a autorisé un quatrième opérateur, la ville de Paris n’a purement et simplement aucune marge de manœuvre. Elle doit traiter [Free] dans les mêmes conditions que les trois autres », fait savoir la mairie, qui se permet même de citer l’avis de l’Arcep sur la question : « eu égard aux conditions d’accès dont bénéficient les trois opérateurs historiques sur le domaine public de la ville de Paris, un refus d’accès, total ou partiel, opposé à Free Mobile pourrait être valablement contesté devant le tribunal administratif ».
Cela ne suffit pas à couper court à la polémique pour autant : René Dutrey, conseiller Vert de Paris, demande toujours l’ouverture de « négociations », avec Free Mobile et les trois autres opérateurs, afin de mettre en place de nouvelles mesures telles que la réduction du seuil d’exposition aux ondes.
La mairie rappelle en retour qu’elle a bel et bien obtenu des « engagements » de la part du nouvel entrant, pour « éviter le déploiement d’antennes relais à proximité des crèches et des écoles et l’abaissement le plus important possible du seuil d’exposition des usagers ».
Source : AFP