Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad (Free), était mardi soir l’invité du Grand Journal, présenté par Fabrice Lundy sur la radio BFM, pour commenter l’arrivée prochaine de Free Mobile sur le marché…
Comme toujours, il a refusé de dévoiler le moindre nouveau détail sur l’offre mobile en elle-même. Refusant de commenter les rumeurs, il s’est contenté de rappeler que Free Mobile a promis de « diviser les prix par deux » par rapport aux prix de référence, en 2008.
Face aux nouveaux forfaits plus agressifs de ses concurrents (Bouygues Telecom avec B&You, Orange avec Sosh), Maxime Lombardini a admis que ces offres allaient « dans le bon sens » et s’est estimé heureux que « le modèle éclate ».
Interrogé sur la part de marché visée par Free Mobile, il a expliqué que « Xavier Niel a mis un objectif qui est élevé aux équipes, c’est 25% de parts de marché (…) à moyen terme, ce n’est pas une affaire de quelques mois », soit la même part que celle de Free sur le marché fixe.
Interrogé sur le prix très important déboursé par Free pour la 4G (271 millions d’euros), il estime que cela « vaut le coup ». Il a tenu à rappeler que la licence obtenue par Free était plus importante en termes de fréquences (20 MHz) que celles de SFR ou de Bouygues : « sur la 4G, qui est le produit de demain, il y a deux opérateurs qui ont aujourd’hui des positions fortes : c’est l’opérateur historique et Free ». Les deuxièmes lots de fréquences 4G, sur la bande des 800 MHz, semblent « moins importants » pour Maxime Lombardini : « si on y va, ce sera avec beaucoup de prudence, mais la décision n’est pas prise ».
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