Réuni mardi, le Conseil de Paris a voté, sans surprise, en faveur de l’installation des quelques 300 antennes-relais de Free Mobile dans la capitale.
Malgré l’opposition des Verts, l’Arcep avait rappelé que la ville n’était pas en position de rejeter l’arrivée de Free Mobile et que ce dernier pourrait faire valoir ses droits en justice, le cas échéant.
Mardi, le Conseil a donc voté pour l’installation des antennes-relais de Free : sur 163 conseillers, 84 ont voté pour, 9 ont voté contre, 37 se sont abstenus et un n’a pas pris part au vote. Selon l’AFP, seuls les 9 élus du groupe Vert se sont opposés, tandis que l’UMP avait pour consigne de s’abstenir.
Par ailleurs, ces derniers jours, des protestations se sont également élevées contre la présence au Conseil de Jean-Louis Missika, élu PS, adjoint chargé de l’innovation, et ancien vice-président du conseil d’administration d’Iliad (qu’il a depuis totalement quitté).
« J’ai été mis en cause de façon calomnieuse sur le fait que j’ai été avant d’être à la marie de Parie vice-président de la société Free. Je n’ai pas pris part à la négociation de la délibération (votée ce mardi) volontairement et je ne me suis pas impliqué dans ce dossier », a expliqué le principal concerné. « Je n’ai aucun conflit d’intérêt, je n’ai rien à voir avec la société Free et il est possible que je quitte la commission de concertation [sur l’attribution des antennes-relais, ndlr] ».